«Mon violoncelle, c’est mon émetteur. Avec lui, je peux me dévoiler sans pudeur, sinon je me sens vulnérable»
confie Nathalie Manser.
Cet instrument aux sonorités voluptueuses, elle l’a choisi sur un coup de cœur, à l’âge de 4 ans. Trois ans plus tard, la jolie Vaudoise s’y mettait sérieusement, avant d’enchaîner, au conservatoire, diplôme d’enseignement, virtuosité et licence de concert. Ses premiers contacts avec les maisons de disques, au début des années nonante, vont la refroidir, sans la décourager.
«On voulait bien de moi, mais à condition que je fasse du Vanessa Mae, ce qui était exclu!»
Sa rencontre, à Montreux, avec l’ingénieur du son David Richards, complice de Queen et de Michael Jackson, sera déterminante. Aujourd’hui, ils forment un couple. «David m’a appris la magie de la spontanéité et de l’impro», avoue Nathalie. Son premier album Les anges (distr. Disques Office), a l’accent d’un tour du monde. A découvrir!
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