Nathalie Manser est née dans un univers de musique classique. Et les fées se sont penchées sur elle. Ainsi, quelques années plus tard, elle décroche un premier prix de virtuosité au Conservatoire de Lausanne. Son instrument est le violoncelle, et elle en joue dans différents orchestre de Suisse romande.
Mais voilà, le monde classique lui semble bien rigide. Elle a d’autres envies de musique, où pourrait mieux s’extérioriser son imagination créatrice.
La voici donc qui compose et adapte des œuvres à sa manière. Et puis il y a la rencontre avec David Richards, le directeur artistique des très prestigieux Mountain Studios à Montreux (où sont venus enregistrer en autres Freddie Mercury, Michael Jackson ou David Bowie).
Il en est ressorti un album intitulé «Les anges». Le violoncelle de Nathalie Manser y traverse des univers teintés de rythmes latinos, en partance pour la galaxie techno, embrumés de mystique orientale ou portés par le flux et le reflux d’accents aquatiques.
L’album célèbre aussi des hommes et des femmes qui ont œuvré à rendre le monde plus humain (les Amérindiens, les Tibétains, le Che, etc.). «Les anges» est donc un appel à la tolérance en quatorze titres qui se laissent ma foi bien écouter.